Ivan Aveki est un auteur-compositeur
et interprète belge qui a choisi de redonner vie
à la chanson française dite « à texte ».
Inscrit à la SABAM (société belge des droits d'auteur),
il vous présentera ses propres compositions
mais également quelques titres
d'un autre Belge qui le tient à coeur : Jacques Brel...
Un jour, j'ai ouvert une porte, la porte d’un monde,
pour le découvrir, voir ce qui s’y trouve derrière.
L’envie de connaître ce monde et ce qui gravite autour de lui,
c’est ce que j’appelle « mon p’tit bazar ».
Quel est donc ce rêve ? « Mon p’tit bazar »…
Après celui d’écrire paroles et musiques,
c’est la sensation de se promener dans une ville
ou un village, la guitare sur le dos,
et de se présenter à un tenancier
pour savoir s’il est disposé à m’accueillir.
Pour ensuite atteindre l’ultime de ce rêve :
le trac, la peur, les craintes en présentant
mes compositions au public et percevoir
ses sentiments vis-à-vis d’une chanson.
Et ce rêve de reprendre de plus bel le lendemain,
en écrivant un texte à la terrasse d’un café,
au comptoir d’un hôtel ; de noter l’idée,
une phrase lors d’une discussion, ou encore,
enregistrer sur le dictaphone l’air musical imaginé
et venu de je ne sais où...
Ah, l’enregistrement ! Parlons-en !
Voilà bien une belle surprise
que m’offre « mon p’tit bazar ».
La tension qui monte parce que l’on sait
qu’un ingénieur du son écoute attentivement,
chaque note chantée, chaque corde frottée.
L’attention épuisante d’être précis dans
les accords joués et, surtout, à la diction.
Surtout lorsqu'un Belge s’attaque à la chanson… française !
Ne pas voir la lumière du jour,
parler sans que les sons reviennent
tellement les murs sont isolés du monde extérieur.
En quelque sorte, un placenta d’où naîtra
un enfant membré de mots et de notes
dont le père souhaite qu’il devienne une chanson.
Selon certains, mon style musical serait
« chanson française à texte » ;
style qui n’est absolument pas
dans l’air du temps. Tant pis !
Tant qu’à vivre un rêve, autant le vivre
dans un autre décor que celui imposé actuellement…
Pourquoi écrire des chansons ?
Parce que je ne sais pas rester devant une page blanche...
Il me faut la remplir de mots, de personnages et d'histoires...
Au fil des découvertes... Des lieux et des gens...
A chaque fois une nouvelle porte s'ouvre...
Tout ça, c'est... mon « p’tit bazar »…
Certains me demandent pourquoi je présente mon récital muni
de mes partitions posées sur un lutrin.
Tout d'abord, vu les lieux où je me produis,
je n'ai pas l'occasion - comme certains autres artistes -
de recourir à l'aide d'un téléprompteur ;
ensuite, il faut savoir que pour être accepté,
aussi bien par le tenancier que par le public,
je ne peux me contenter d'interpréter
mes propres compositions, je me dois
de les intégrer au sein d'un répertoire déjà connu.
C'est pourquoi je dispose d'un répertoire comportant
50 à 80 chansons qui ont bien besoin... d'un lutrin...
Mais ce sont bien mes propres chansons et
ma production personnelle qui me tiennent à coeur !
Même si je m'impose d'interpréter,
encore et toujours, Jacques Brel...
C’est vers une guitare de marque James Neligan, de type « parlor »,
que je me suis tourné ; un instrument qui correspond
davantage à mon style musical et qui me permet également,
s’il le faut, de me produire au sein de plus grande salle.
Je dois mes premières notes de musique à mes parents.
Ma mère jouait du piano et mon père était chanteur amateur d'opéra.
Ils se sont connus lors de répétitions et, de fil en aiguille,
je suis arrivé par un beau jour d'avril.
A l'âge de 5 ans, ma mère m'inscrit à l'académie de musique
de Bruxelles où j'apprends le solfège, le chant et la flûte.
Encore aujourd'hui, il me plait à dire que j'ai appris à écrire
la musique avant d'apprendre à écrire le français...
Au tout début de l'année 2017, j'ai fait la connaissance
de Géraldine Potron du studio « ArtlessMusic » (Paris)
à qui j'ai demandé de réaliser les arrangements
musicaux de certaines de mes compositions.
Un nouvel univers musical s'ouvrait à moi...
Une nouvelle porte, en quelque sorte...
Les arrangements musicaux de Géraldine Potron
m'ont permis de rencontrer Roland De Greef,
bassiste du célèbre groupe belge "Machiavel"
et qui dirige les studios "ROX records".
Celui-ci me proposa une réorchestration
de mes chansons pour sortir
un album en 2018...
Mon aventure musicale se poursuit...
Surtout au tout début de l'année 2019
lorsque l'accordéoniste Mélanie Tournay
s'est aimablement proposée pour m'accompagner
et, à son tour, orchestrer mes nouvelles chansons...
Si l'année 2020 fut marquée par un événement que certains
ont voulu absulement qualifier de "crise sanitaire", elle fut surtout
un tournant pour moi avec l'arrivée de deux nouveaux collaborateurs :
le premier, Marc Loumaye, percusionniste au cajon, et le second,
Ludovic Tournay du studio "SL-Studio" qui commença l'enregistrement
de mon nouveau CD intitulé "Toi et l'autre..."