( 1953 - 1958 )

Jacques Brel quitte Bruxelles le 1er juin 1953
et s’embarque pour Paris avec son ticket de 3ème classe.
Il a rendez-vous avec Jacques Canetti;
Canetti qui est directeur du théâtre « Les 3 Baudets » (à Montmartre),
directeur artistique chez Philips, organisateur
de tournées et patron de Radio-Programmes.

Il débarque à la gare du Nord et s’installe à l’Hôtel Picardie,
9 rue de Dunkerque.
En septembre 1953, Jacques Canetti l’engage aux « 3 Baudets »
(64 boulevard de Clichy, dans le bas de Montmartre).
Jacques Brel y passera, en deuxième artiste, six fois en cinq ans
(de 1953 à 1958).
Toujours en septembre 1953, Jacques Brel s’installe à l’Hôtel Idéal ...

 


... 3 rue des Trois-Frères (Montmartre).
Le numéro de téléphone de l’hôtel est
« MONTmartre 63-63 ».

 

 

En novembre 1953, il se produit à Montmartre :
au Tire-Bouchon et Chez Geneviève.

 

 

Jacques Brel se produit également chez Patachou
(actuellement, Le Tartempion) où débuta
également Georges Brassens et tant d’autres
comme Gilbert Bécaud, Serge Gainsbourg, etc.
Par la suite, Jacques Brel se produit au
théâtre « Aux deux ânes »
(100 boulevard de Clichy).

 


« Le tire-bouchon »



« Chez Patachou » avec Marcel Amont

 

Au mois de mars 1954, Jacques Brel sort son premier 33 tours,
sous l’étiquette Philips, composé de huit chansons.
Mais il ne connaîtra les débuts du succès qu’en 1956-1957
avec ses chansons « Ne me quitte pas »
et « Quand on a que l’amour ».
En 1954, sur la butte de Montmatre,
Jacques Brel rencontre Suzanne Gabriello.
C’est au café « Au Rêve » (89 rue Caulaincourt, Montmartre)
que Brel écrit sa célèbre chanson « Ne me quitte pas »
(face à l’immeuble où habitait Suzanne Gabriello).

 

 

En 1955, Jacques Brel fait la connaissance — au cabaret
« Les 3 Baudets » — de celui qui deviendra son meilleur ami
et « homme à tout faire » : Georges Pasquier,
dit « Jojo », surnom qui donnera un titre
à l’une des chansons du « Grand Jacques ».

Ainsi, nous pouvons dire que Jacques Brel commença
réellement sa carrière à Montmartre
où il fit également ses rencontres les plus importantes ;
Montmartre dont voici une petite promenade facile à réaliser
pour découvrir le « Montmartre de Jacques Brel » :

Commençons la promenade au pied de la butte de la basilique du Sacré-Cœur
Rue Foyatier (le funiculaire de Montmartre) où fut tournée
la chanson « Au printemps » de Jacques Brel en 1958.

Pour ensuite monter les marches empruntées par Brel lors de ce tournage
pour prendre à gauche, rue St-Eleuthère. Arrivé en haut, prenons tout droit
pour entrer dans la rue du Mont Cenis :
Cabaret Chez Patachou (aujourd’hui Tartempion) : 13 rue du Mont Cenis.

 

Revenons sur nos pas et dirigeons-nous vers la place du Tertre...

 


...en restant sur le côté droit pour pénétrer dans la rue Norvins
Cabaret Chez ma cousine : 12 rue Norvins

 


Et plus loin sur la gauche, au coin avec la rue Poulbot
Cabaret Le tire-bouchon : 9 rue Norvins (A l’époque les artistes se produisaient
dans la salle située en bas, au sous-sol, toujours visible aujourd’hui).

 

Prenons ensuite à droite, la rue des Saules,
descendant vers le cabaret « Le lapin agile »
en ayant une pensée pour un autre grand
de la chanson française, Claude Nougaro,
qui y commença sa carrière en y lisant des poèmes.


Dans le bas, nous arrivons rue Caulaincourt
où nous prendrons à gauche :
 Cimetière « Saint Vincent » (rue Lucien Gaulard)
où Suzanne Gabriello est enterrée
(tout en haut du cimetière).


Sur le trottoir opposé, le café « Au rêve » : 89 rue Caulaincourt,
où Brel écrit sa célèbre chanson « Ne me quitte pas »
(face à l’immeuble où habitait Suzanne Gabriello).

Continuons la rue Caulaincourt en direction
du cimetière de Montmartre et prenons à gauche,
le boulevard de Clichy…

 

Théâtre Aux deux ânes : 100 boulevard de Clichy


Théâtre Les 3 baudets : 64 boulevard de Clichy

 

Revenons sur nos pas, toujours sur le boulevard de Clichy,
et prenons la rue Dancourt où, au passage au n°2,
nous pourrons voir l’établissement « Le bon bock »
(le plus vieux restaurant de Montmartre)
et continuons à monter quelques mètres
jusqu’à la rue des Trois-Frères
Jacques Brel y habita (au n°3) rue des Trois-Frères.